Jérôme Guézou,
coiffeur
et artiste
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"On peut dire que Jérôme est né
avec une brosse à cheveux dans la main ! Sa famille qu'il coiffe depuis
l'âge de 10 ans peut en témoigner ; ses sœurs, surtout, à qui il
empreinte les poupées, à un âge où on ne parle pas ou mal, pour y
apposer sa signature encore maladroite. Il n'en fallait pas plus pour
lui rêver un début de carrière brillant. |
De sa Normandie natale à Paris, l'ascension sera des plus évidentes : A 16 ans, il entre comme apprenti dans un salon de sa région où en quelques courtes années il accède au poste de coiffeur puis de directeur artistique et enfin de directeur ! Parallèlement à cela, il participe à des défilés, réalise des shows coiffure et en 1989, à tout juste 21 ans, organise et met en scène un spectacle pour la commémoration du bicentenaire de la Révolution Française. C'est en cette fin de décennie qu'il décide de monter à |
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la Capitale où il intègre
le groupe "Lucie St Clair" puis le salon indépendant "Jo" qui deviendra quelques
années plus tard "Sergio Bossi". Sa dernière collaboration avec le groupe en
1998 lui fait remporter le premier prix "Coiffures du Monde".
En 1995, il rencontre Antoine Giacomoni, le célèbre photographe de pop-stars, pour qui il va devenir durant quelques temps l'assistant artistique, coiffant et maquillant les icônes de la nuit interlope telles qu'Olympia. Ce rapport à la photo et à la musique ne s'arrête pas là puisqu'il va quelques mois plus tard participer aux pochettes de disques et aux vidéos du groupe de dance-music "Party people".
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En 1999, Jérôme inaugure AnGel, son premier salon où sa clientèle, qui lui est fidèle depuis de nombreuses années, le suit dans un lieu entièrement pensé par lui, aux couleurs chaleureuses et à la vitrine accrocheuse imaginée, conçue et actualisée par le maître du lieu. Qui, en effet, dans ce quartier du XVIIe arrondissement ne s'est jamais arrêté dans la rue Pierre Demours, interpellé par cette devanture en perpétuel changement dont les thèmes n'ignorent rien des saisons, des modes ou des événements en tous genres ? |
Il n'y a donc rien d'étonnant à
savoir que Jérôme depuis peu s'est aussi essayé avec succès à la peinture, autre
moyen d'expression applaudi en 2000 lors d'une exposition intitulée comme il se
doit "Apparence(s)".
Outre AnGel, ses activités parallèles ne manquent pas : il coiffe Sonia Rollan, Miss France 1999, pour Paris-Match, participe à des défilés de mode organisés par NOVA, à un show coiffure pour Eugène Perma. Dès 2001 la télévision fait appel à lui :il coiffe l'animatrice Sophie Costes sur le jeu "Allo Quizz" et sur "La nuit des sosies" de Jean-Pierre Foucault sur TF1. Puis, il enchaîne les émissions : "Décrochez vos vacances" (France 3), "Tout beau tout propre" (M6), "Le grand concours de animateurs" (TF1)… On le demande même pour une campagne publicitaire pour les viandes Charal !
Sa créativité, son esprit critique et sa volonté n'ont, par ailleurs, pas échappé aux professionnels, et après avoir travaillé longtemps avec Eugène Perma, Jérôme et son acolyte Sébastien Bafcop du salon AnGel ont ainsi été choisis en 2003 pour être de nouveaux ambassadeurs de l'Oréal Professionnel, intégrant leur équipe de créateurs ID Artistes, participant à de nombreux shows de lancement de leurs produits (ce sont eux en particulier qui ont été choisis pour présenter le coiffant ''Constructor" à la |
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discothèque parisienne Le
Queen) et animant des stages de coupes et de chignons à L'Oréal Paris, rue
Royale.
Et quel tourbillon depuis !
Il met en forme les coiffures de Roger Dumas, Vincent Elbaz et Marie Gillain
pour "Hysteria", la pièce de théâtre de John Malkovitch ainsi que
les personnages de la présentation en avant-première du Cirque du Soleil à
Paris en 2005. Les têtes de Samantha Fox et Séverine Ferrer passent sous ses
doigts pour un défilé de Fatima Lopes au Carrousel du Louvre. Egalement celles
de mannequins pour une première : un défilé de mode de Paco Rabanne en Arles
en 2003, plus récemment des défilés de Givenchy, Cacharel et Michel Klein !
Il relooke la miss France 2004, Laetitia Blégé. Il participe à la réalisation
d’un catalogue de dessous féminins italiens et à une publicité TV pour Cégetel
diffusée en septembre 2003. Les presses généraliste et spécialisée s’intéressent
à son travail : ainsi "Nuances" et "L’éclaireur des
Coiffeurs" écrivent sur lui et le grand magazine féminin "Elle"
met en avant sa créativité et celle de son équipe une première fois en
novembre 2002 puis en septembre 2003.
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Son souci principal étant qu'être et paraître soient intimement liés, il n'oublie pas que son métier de coiffeur ne se limite pas à couper des cheveux mais est aussi un moyen de mettre en lumière des personnalités, d'éveiller les esprits chagrins ou introvertis, en somme d'offrir du plaisir. C'est ainsi qu'en collaboration étroite avec son équipe actuelle, Jérôme prépare, avec l'appui de l'Oréal, un nouveau concept de lieu voué au bien-être, mêlant la coiffure au maquillage, aux conseils, au stylisme et même à la photographie. Comme petit on imaginait pour
lui un futur évidemment prospère, on peut aujourd'hui parier sans trop
de crainte que sa passion, loin d'être assouvie, lui réserve le meilleur
pour l'avenir. Le sien, sa réussite, synonyme de notre plaisir, de notre
bonheur." |